Costumes des jours de fêtes et des dimanches

Pour les dames : 

- Une pour les travaux journaliers

- Deux pour les dimanches et jours de fêtes

 

Elles portent des jupes amples plissées et longues et les tissus étaient foncés, car moins salissants, mais aussi le deuil était porté longtemps, parfois des années  à cette époque.

Sur la jupe un tablier  noir.

Le haut est un caraco de couleur écru en toile de chanvre ou de lin pour la semaine, les dimanches et jours de fête il est plus raffiné et souvent assorti à la jupe.

Quant aux dessous de ces dames, elles portaient des jupons de laine l'hiver,  et des culottes fendues pour  pisser debout, la longueur de la jupe cachait la flaque...

 Les dimanches et jours de fêtes, elles portaient des jupons et culottes en dentelles.

Leurs mains étaient couvertes par des mitaines en laine ou en dentelle.

(Blanches pour les jeunes filles, noires pour les épouses).

 Sur la tête une belle coiffe  blanche de dentelle les dimanches et jours de fêtes, la semaine pour les travaux des champs un mouchoir ou l’été un chapeau de paille.

Et souliers ou sabots suivant la situation... 

Pour les messieurs :

  

Les hommes eux portent soit la blouse, soit le petit gilet à parements, soit la tenue de travail.

Ils sont tous coiffés d'un chapeau noir en feutre à larges bords.

Ils portent des bretelles ou la ceinture en flanelle à la taille et un mouchoir autour du cou.

Une montre à gousset pour les grands jours.

Et des souliers ou sabots, selon la situation.

Gants et Mitaines

Les Coiffes et Cols de dentelles

Au début du XIXe siècle, les coiffes se démocratisent et sont portées par toutes les femmes.

Elles deviennent le moyen d’identification pour chaque région, parfois même pour chaque village, très attachés à la mode locale. Mais elles restent toujours un prétexte pour afficher un rang social, un état de fortune, une situation familiale, ou même une coquetterie.

Nous trouvons entre 1850 et jusqu’au début du XXe siècle, l’affirmation d’une identité régionale certaine.

 La coiffe, à cette époque, restait un vrai investissement.

Elle coûtait cher, et était souvent la coiffe unique, celle des grandes occasions.

Les jeunes filles et grandes adolescentes arboraient parfois une coquette « demi-coiffe », posée sur le sommet de la tête et nouée sous le menton par un joli ruban. Elle laissait descendre par derrière la totalité de la chevelure.

Les femmes mariées continuaient à porter une coiffe blanche, réservée aux dimanches et jour de fête. 

N’oublions pas que foires et marchés étaient des jours de grande sortie et qu’on y voyait fleurir de belles coiffes tuyautées. Il y avait là matière à afficher son rang social, son aisance financière et même les plus modestes avaient à cœur d’arborer une belle coiffe. 

A défaut de pouvoir en acheter une, il est probable que certaines femmes en fabriquaient-elles mêmes. 

 

Pour agrémenté le costume traditionnel féminin, un col de dentelle blanche  y était rajouté, le crochet est souvent  utilisé comme un substitut moins coûteux à la dentelle

Les Dentelières